Nicolas Hey devient arbitre international
Le président de l’AKTT (Avenir Kochersberg Tennis de table) a passé avec succès l’examen qui lui permet dorénavant d’arbitrer des épreuves internationales.
Le premier diplôme d’arbitre obtenu par Nicolas Hey remonte à 2014 avec celui d’Arbitre Régional (AR), devenant aussi, la même année, Juge Arbitre 1 (JA1). En 2018, il passe avec succès les épreuves d’Arbitre National (AN) et de JA2 puis, l’année suivante, de JA3. Six ans plus tard, le voilà devenu l’un des très rares Arbitres Internationaux alsaciens (Une soixantaine actifs en France). L’épreuve s’est déroulée, sous forme d’un questionnaire en ligne, ce dimanche matin à Metz ; la veille de l’épreuve, une session avait permis aux postulants de poser les ultimes questions aux formateurs pour lever leurs derniers doutes sur les points souvent litigieux ou compliqués à interpréter.
« Les arbitres régionaux peuvent intervenir dans des compétitions jusqu’aux épreuves de Nationale 1, mais pas dans les matches pro par équipes pour lesquels il faut avoir obtenu le titre d’arbitre national », explique Nicolas Hey. Ainsi, à ce titre, a-t-il déjà officié pour la finale des championnats de France féminines entre Metz et Etival-Clairefontaine (ASRTT) ou l’an dernier pour le match aller de la finale de la Ligue des Champions, toujours chez les féminines, à Etival.
Il y a trois catégories d’arbitres internationaux, qui débutent avec le « White » badge que vient d’obtenir Nicolas : « Il permet d’arbitrer principalement des compétitions internationales jeunes. Le « Blue » badge est nécessaire pour les compétions de type Top 16 ou WTT Champions, comme celui qui se déroule en ce moment à Montpellier. Enfin, le « Gold » permet d’intervenir dans les épreuves olympiques ou du championnat du monde », détaille le président, qui est à la tête de l’AKTT depuis sa fondation en 2017. Ce club est issu de la fusion du club de Schnersheim, créé en 1987, et de celui de Willgottheim, créé en 2001.
L’AKTT attend avec impatience l’inauguration de la nouvelle salle de Willgottheim qui permettra d’absorber l’arrivée de nouveaux joueurs. Le Club bénéficie, cette année, de « l’effet Lebrun », du nom des deux frères du Club de Montpellier qui ont passionné la France lors des derniers Jeux Olympiques de Paris : de nombreux jeunes, mais aussi des adultes et des parents, ont été séduits par cette discipline après la prestation de l’Equipe de France de tennis de table aux JO de Paris. Un afflux qui demande beaucoup d’investissement en temps au président, mais aussi à son bureau, ce qui explique que Nicolas Hey se donne quelques années avant d’envisager de passer de nouveaux diplômes d’arbitrage ou de juge arbitre. Le temps de s’occuper aussi de sa famille et son jeune fils, Gaspard, pour lequel il avait pris – en forme de clin d’œil - une licence officielle de tennis de table le lendemain de sa naissance.
Il continue, bien entendu, à évoluer en tant que joueur à la tête de l’équipe I de l’AKTT en GE 2 (Grand Est 2) qui évolue, pour l’instant, en tête de sa poule. A 30 ans, il a encore de beaux jours devant lui en tant que joueur ; comme arbitre international, il est tenu de rester actif avec un minimum de deux rencontres internationales et de trois rencontres nationales à arbitrer chaque saison.